Le RPI menacé par une fermeture de poste en maternelle

Publié le par Mairie Nuzéjouls

Le comité syndical du Sivu s'est réuni en urgence et a validé des actions.

Le comité syndical du Sivu s'est réuni en urgence et a validé des actions.

Les élus du RPI de Boissières, Calamane, Nuzéjouls et St Denis Catus se sont réunis jeudi 28 janvier en urgence, suite à la menace d'une fermeture de poste sur l'école maternelle de Nuzéjouls, envisagée par l'inspection académique. C'est avec surprise et surtout incompréhension que les élus ont pris connaissance de cette décision. Celle-ci va à l'encontre d'engagements pris en 2019 envers les élus municipaux par les autorités "Prefet et DASEN". Le principe d'une école de territoire à Calamane a été acté avec le sacrifice fait par les maires de Boissières et St Denis Catus de fermer leur école dès l'ouverture de la nouvelle. La maternelle basée à Nuzéjouls restait en place avec ses 2 postes. Tous les élus ont respecté le "deal", afin de sauver une école de secteur : ceux des 2 sites sacrifiés ainsi que le maire de Calamane dont la commune porte un lourd investissement financier. Comme le soulignait ce dernier "la maternelle est la porte d'entrée qui conforte le pôle primaire, supprimer une classe est un très mauvais signal vis à vis-à-vis des parents qui vont s'interroger sur la qualité d'accueil qui pourra être offerte à leurs enfants dans une classe à 3 niveaux". Propos confortés par la maire de Nuzéjouls qui précise "dans ces conditions les 2-3 ans ne pourront plus être acceptés. La conséquence immédiate sera la fuite des ces derniers vers des écoles qui seront en capacité de les accueillir, privant définitivement notre regroupement de ces enfants qui, on le sait pertinemment, ne reviennent jamais dans le circuit. Il est évident que cela participerait à l'affaiblissement de notre structure toute entière". Enfin, tous soulignent l'impact désastreux que la suppression de ce poste aurait sur des collègues élus qui souhaiteraient s'engager dans la même démarche de "mutualisation". Quels arguments donner s'ils constatent que ceux qui s'organisent, se concertent, s'investissent dans un projet commun et attractif ne sont pas mieux préservés que ceux qui "attendent le couperet". Les élus ont donc décidé de faire part de tous leurs arguments à l'inspecteur d'académie, confortés en cela par les parents d'élèves déjà fortement mobilisés depuis ce week-end.

Publié dans Activités municipales

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